L’hyperthyroïdie est un dysfonctionnement de la glande thyroïde. En général, elle est uniquement asymptomatique avec un léger dérèglement. Lorsqu’elle devient plus prononcée, une intervention médicale est nécessaire, parfois accompagnée d’une prise de traitement médicamenteux à long terme. Dans certains cas, l’ablation totale ou partielle de la glande s’avère être indispensable.
Définition
L’hyperthyroïdie se définit comme un trouble qui se manifeste par une production anormale d’hormones thyroïdiennes, notamment la triodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Cette situation entraîne, par la suite, un état de nervosité, une perte de poids et parfois des tremblements. Les personnes concernées sont âgées de 20 à 55 ans environ et les femmes sont les plus concernées par la maladie. Soit quatre femmes sur cinq personnes.
Cette maladie est liée à une action démesurée de la glande de la thyroïde. Les hormones qu’elle contient sont ainsi produites d’une manière excessive. La thyroïde est un organe qui prend la forme d’un papillon et se situe à la base du cou. Elle a pour rôle de régulariser la température du corps, le poids et le rythme cardiaque. Elle est contrôlée par l’hypophyse, qui produit la thyréostimuline ou TSH en charge de la régulation des sécrétions hormonales thyroïdiennes. Ces hormones, quant à elles, se chargent de réguler le métabolisme des cellules de l’organisme.
Lorsque la thyroïde produit une quantité trop importante d’hormones, on parle d’hyperthyroïdie. En conséquence, la majeur partie de la fonctionnalité de l’organise qui tolère mal ces hormones se sente perturbée. Cette maladie est très souvent héréditaire. Une femme enceinte développant une hyperthyroïdie est une situation délicate pouvant affecter la santé du fœtus.
Causes
Les causes à l’origine de l’hyperthyroïdie sont multiples. Le cas qui se présente le plus est la conséquence de la maladie de Basedow. C’est une maladie auto-immune affectant souvent la gente masculine. Elle se manifeste par une production anormale d’anticorps impactant sur les cellules sécrétrices de la thyroïde.
Parmi les autres causes probables, les nodules toxiques peuvent également provoquer l’hyperthyroïdie. Il s’agit d’un gonflement anormal sur la glande. Une thyroïdite peut en être aussi la cause. C’est une inflammation de la thyroïde, tout simplement, suite à une infection ou maladie auto-immune. La thyroïdite provoque ainsi une production excessive de T3 et T4.
Les médicaments riches en iode sont possibles d’entraîner la maladie. Le médecin n’ayant pas connaissance de la présence de certains problèmes de thyroïde à son patient, prescrit des médicaments à forte posologie en hormones thyroïdiennes. Ce genre de traitement est appliqué pour les personnes souhaitant perdre du poids.
Autre part, le tabagisme augmente potentiellement le risque d’hyperthyroïdie surtout la maladie de Basedow.
Symptômes
Dans la plus part du temps, le dysfonctionnement des hormones thyroïdiennes est sans conséquence apparente. De ce fait, les impacts sur l’organisme sont minimes. On parle alors d’une hyperthyroïdie asymptomatique ou infra-clinique.
Les symptômes de l’hyperthyroïdie varient en fonction de l’intensité de la maladie. Il est possible que la maladie se présente d’une façon modérée et ne produise aucun symptôme important.
Toutefois, on peut noter ces quelques symptômes :
- Gonflement anormal de la glande thyroïdienne accompagné d’une difficulté à avaler les aliments.
- Augmentation du rythme cardiaque suite à la production élevée d’hormones thyroïdiennes, qui conduit parfois à une insuffisance cardiaque.
- Développement rapide chez un enfant, plus qu’il ne devrait à son âge, augmentation de son appétit alors qu’aucune prise de poids n’est constatée. Au contraire, l’enfant perd du poids.
- Apparition de troubles comportementaux : agitation, angoisse et stress.
Dans le cas où le dysfonctionnement est plus prononcé, l’hyperthyroïdie devient une situation alarmante. En effet, elle peut entraîner divers dérèglements au sein de l’organisme tels que la tachycardie, des tremblements, des bouffées de chaleur, perte de poids apparente et un état de fatigue chronique.
Chez certaines personnes, une soif excessif ainsi qu’une diarrhée peuvent être constatés. Les globes oculaires peuvent également sortir des orbites. L’appareil génital est aussi parfois affecté entraînant l’infertilité ou l’impuissance.
Complications
Les complications de l’hyperthyroïdie se manifestent, si la maladie n’a pas été prise en charge correctement. L’on peut noter les conséquences suivantes :
- Au niveau de cœur tel qu’une insuffisance cardiaque, la tachycardie chronique et d’autres troubles du rythme.
- La fibrillation auriculaire.
- Des soucis psychiatriques comme la confusion et l’agitation.
- Altération de l’état général du patient, perte de poids considérable et fatigue intense.
- Développement de l’ostéoporose qui est dû à une mauvaise absorption du calcium à cause de la production excessive de T3 et T4.
L’influence du tabac sur l’hyperthyroïdie
Le tabac a un effet hautement négatif dans l’évolution de l’hyperthyroïdie. Le tabagisme augmenterait ainsi les risques de complication de la maladie ainsi que la maladie de Basedow. Dans les premiers symptômes, le fumeur représente des soucis au niveau des yeux comme des irritations et d’exophtalmie (syndrome des yeux exorbités).
Diagnostic
Devant tous les signes annonçant une hyperthyroïdie, le médecin avant de prononcer son diagnostic, va premièrement, réaliser un bilan sanguin afin de déterminer le dosage des hormones thyroïdiennes T3 et T4, ainsi que la TSH. Dans le cas où il s’agit effectivement de la maladie, les taux de T3 et T4 sont anormalement élevés et le taux de TSH est très faible. Dans certains cas, il est probable qu’aucun symptôme ne se présente, alors que le taux de TSH est très bas. Cette situation signifie quand même une hyperthyroïdie.
Ensuite, des analyses supplémentaires seront effectuées pour rechercher des anticorps spécifiques pour détecter la maladie de Basedow. Une échographie du cou est également réalisée afin de voir l’état de la thyroïde.
Le médecin peut également effectuer d’autres examens pour évaluer les conséquences de la maladie sur d’autres organes : bilan cardiovasculaire et bilan ophtalmologique.
Une scintigraphie est le plus souvent appliquée pour confirmer le diagnostic d’une hyperthyroïdie. Cet examen consiste à administrer une substance faiblement radioactive (iode 123) qui se fixera sur la glande de la thyroïde. Cette substance est généralement administrée par injection intraveineuse ou directement par voie orale. Après quelques minutes ou quelques heures, le sujet sera examiné par l’intermédiaire d’un détecteur de radiation collé au niveau du cou. L’appareil calcule alors la dose d’iode recueilli par la glande. Si cette quantité est supérieure à la normale, il s’agit d’une hyperthyroïdie car la thyroïde fonctionne d’une manière active.
Ces bilans se font exclusivement en milieu hospitalier. Dans certaines situations, une hospitalisation de deux à trois jours est recommandée pour confirmer le diagnostic de l’hyperthyroïdie et débuter les traitements adéquats.
Traitements médicamenteux de l’hyperthyroïdie
La prise en charge de l’hyperthyroïdie a pour but d’éradiquer les symptômes et prévenir les éventuelles complications. Le traitement de base est lié à la prise de médicaments qui auront pour action de bloquer la production des hormones thyroïdiennes. Dans certains cas, l’ablation de la glande est effectuée soit elle est neutralisée par l’intermédiaire d’iode radioactif. La totalité ou une partie de la thyroïde sera ainsi enlevée.
Les antithyroïdiens de synthèse
Des hormones thyroïdiennes de synthèse seront administrées en compensation à la suite de l’ablation de la thyroïde. Toutefois, le retour à un taux naturel des hormones se fait sur un laps de temps assez important : trois à quatre mois de prise d’antithyroïdien de synthèse seront indispensables.
Dans le cas d’une hyperthyroïdie sérieuse, le patient aura un suivi médical tout au long de sa vie avec la prise de médicaments prescrits par son médecin traitant. Les antithyroïdiens de synthèse limiteront définitivement la production naturelle des hormones de la glande thyroïde. Si d’autres maladies se manifestent au cours du traitement, le patient est amené à consulter rapidement son médecin et cesser son traitement, même pour un simple rhum.
Il est à noter que les antithyroïdiens de synthèse peuvent avoir des effets secondaires affectant divers organes. On peut citer l’apparition de rougeurs cutanées, des douleurs au niveau des articulations, de la fièvre et une faible production de globules blancs.
D’autres médicaments peuvent être prescrits, dans le but de soulager les symptômes de la maladie. A titre d’exemple, des pilules pour régulariser les battements cardiaques, afin que le muscle du cœur ne se fatigue pas rapidement. Ces médicaments font, notamment, partie de la famille des bêtabloquants.
Suivi du patient
Le médecin prescrira régulièrement des analyses de sang pour évaluer l’évolution et l’amélioration de la maladie. La surveillance médicale a également pour objectif de déterminer si le patient réagit bien au traitement. Ce suivi peut se réaliser toutes les semaines durant un mois et ensuite espacé de quelques semaines. Autre part, le patient est invité à stopper le traitement en cas de maladie infectieuse, fièvre ou angine. Et avant toute prise d’autres médicaments, un avis médical est nécessaire au préalable.
Traitements naturels de l’hyperthyroïdie
La thyroïde est une glande qui se situe à la base du cou et son dérèglement entraîne des conséquences fâcheuses sur l’organisme. Quelques traitements naturels semblent être d’une grande aide pour lutter contre ce dysfonctionnement.
L’avoine : favorise la stimulation de la glande
C’est une céréale qui stimule d’une manière naturelle l’action de la glande thyroïde, du fait qu’elle est riche en minéraux et en acides aminés. Elle est également une excellente source d’iode. Le meilleur moment de la consommer est à l’heure du petit déjeuner. En effet, l’avoine permet ainsi de rebooster l’organisme et redonner de l’énergie. Un bol de flacon d’avoine en rajoutant quelques fruits secs et du lait sont parfaits pour commencer la journée.
Les algues : ont une forte teneur en iode
Dans certains cas, l’hypothyroïdie est la conséquence d’une carence en iode. L’organisme en a pourtant besoin pour la synthèse des hormones thyroïdiennes. Les algues sont connues pour de nombreuses vertus qu’elles apportent à l’organisme humain, y compris l’apport en iode.
Des algues déshydratées sont disponibles dans les parapharmacies pour ce genre d’usage. Il suffit de l’ajouter à l’alimentation une fois par jour pour compléter les carences en iode. A titre d’exemple, le Laminaria Japonica est présenté sous forme de gélule à prendre avant chaque repas.
Toutefois, avant de prendre ce complément alimentaire, il est nécessaire de confirmer le diagnostic à l’aide d’un test sanguin ou urinaire, réalisé par un médecin. Dans le cas d’un excès en apport en iode, un goitre est susceptible d’apparaitre. La dose moyenne étant d’une valeur de 200 mg/jour.
Les fruits rouges : aident à lutter contre la fatigue
Les fruits rouges sont excellents pour donner un coup de pouce à l’organisme pour lutter contre les changements hormonaux et à les régulariser. Ils sont ainsi parfaits pour limiter les états de stress et d’angoisse liés à l’hyperthyroïdie. Le choix de fruits est large dans ce domaine : les raisins rouges, les fraises, les tomates, les cerises, les cassis, les prunes et tant d’autres encore. Consommer un verre de jus avec l’un de ces fruits, tous les matins, a déjà un impact bénéfique sur l’organisme.
L’huile essentielle d’épinette noire : utilisée pour stabiliser les hormones
Cette catégorie d’huile essentielle fait partie de la famille des conifères possédant des monoterpènes. Ces substances contribuent à la stimulation des glandes surrénales. Effectivement, l’action normale de la thyroïde est en corrélation avec l’action optimale des glandes surrénales.
L’huile essentielle d’épinette noire est dans la plupart du temps la plus conseillée dans le traitement naturel d’un problème lié à la thyroïde. Elle s’utilise en guise d’huile pour masser le corps, en particulier au niveau du dos et certains points pratiques de la réflexologie. Quelques gouttes mélangées à de l’huile de massage classique ou avec du lait corporel suffisent pour ressentir ses effets. Cette méthode est efficace pour calmer les tensions liées au stress. Le moment idéal pour réaliser les massages est plutôt le matin ou le soir avant de se coucher.
Il est important à souligner, qu’il est formellement recommandé d’établir un diagnostic précis avant de se lancer dans tout type de traitement contre l’hyperthyroïdie. Une augmentation encore plus importante des hormones peuvent conduire à des complications notables pouvant altérer à la santé en générale. Certains symptômes de la maladie sont quelque peu ressemblants à ceux du diabète ou d’une hépatite virale. Il est bon de consulter un médecin dès la survenue d’un quelconque signe de l’hyperthyroïdie afin de ne pas s’induire en erreur.
D’autres traitements naturels
- Les boissons à base de caféine sont à éviter au risque d’augmenter le rythme cardiaque.
- Dans le cas d’une perte de poids, il est nécessaire d’adopter un régime riche en calories avec des compléments de calcium.
- Favoriser plus l’utilisation du sel sans iode tel que la fleur de sel dans la préparation des repas.
Traitements homéopathiques
Les traitements homéopathiques sont également efficaces pour réduire la production d’hormone thyroïdienne. Il s’agit, notamment, de la prise de trois granules de Thydoidinum 15 CH et d’Iodum Metallicum 18 CH.
En guise de traitement de choc pour l’hyperthyroïdie, il est recommandé de prendre :
- Chromium sulfuricum 9 CH à raison de trois granules par prise, suite à l’apparition de certaines complications telles que la tachycardie, le goitre ou l’exophtalmie.
- Natrum muriaticum 7 CH pour les signes de dépression ou de nervosité, trois granules par jour, le temps que les signes s’estompent.
- Ferrum phosphoricum 7 CH à prendre pour les symptômes de bouffées de chaleur et prise de poids. Trois granules en une prise une fois par jour.
Il est envisageable de combiner ce type de traitement avec du Viburnum Lantanum 1DH jusqu’à la disparition des signes de l’hyperthyroïdie.
Prévention de l’hyperthyroïdie
La prévention de la maladie est encore à ce jour un terrain inconnu. Seules les mesures de prévention contre les complications de l’hyperthyroïdie sont en vigueur.
Se reposer suffisamment
Il est important d’avoir une bonne qualité de sommeil et respecter les huit heures de sommeil par jour.
S’alimenter correctement
Il est nécessaire de garder un bon apport en calcium, du fait que l’affection tend à réduire d’une manière important le taux de minéraux dans les os. Privilégier dans ce cas les aliments riches en calcium tels que les produits laitiers et les compléments alimentaires.
S’alimenter raisonnablement
Les repas doivent être sains et équilibrés. La consommation de matière grasse est à limiter et à éradiquer de l’alimentation le soir. Les boissons à base de caféine sont également à cesser pour la simple raison qu’elles stimulent encore plus l’organisme. En conséquence, le café, le thé et les boissons énergisantes sont à éviter à tout prix.
Pratiquer des activités physiques
Dans le cas où les signes de complications s’annoncent, il n’est pas recommandé d’effectuer des exercices physiques intenses, au risque de fatiguer le cœur. Les courses à pieds, les endurances et les entraînements à l’aide d’appareils spécifiques dans les salles de sport sont à éviter. En revanche, la marche ou la natation sont parfaits pour entretenir son organisme.
Dès que l’hyperthyroïdie est bonne voie de guérison, la pratique d’exercice physique est fortement conseillée. Elle permet ainsi d’entretenir le corps et participe au renforcement des muscles cardiaques. Il est possible de se renseigner auprès d’un coach sportif pour avoir un programme spécial.
Prévention et apaisement des complications oculaires
Il existe quelques astuces pour soulager l’irritation des yeux, qui se produit chez les personnes qui souffre d’une hyperthyroïdie auto-immune ou la maladie de Basedow. A savoir :
- Eviter d’exposer directement les yeux au vent, le port de lunettes sera très pratique.
- Les fumées de cigarette ou toutes formes de fumées nocives car elles ne feront qu’accentuer le risque d’exophtalmie.
- Les lumières à forte intensité sont également à éviter, telles que la lumière du soleil, étant donné que les yeux deviennent très sensibles.
- L’application de compresse froide aide à soulager les irritations.
- Les gouttes ophtalmiques lubrifiantes sont pratiques pour limiter les tensions oculaires.
- Dans des situations où les symptômes demeurent persistants, il est conseillé de prendre contact avec son médecin traitant.
Hyperthyroïdie et prise de poids
L’hyperthyroïdie entraîne en effet une prise de poids. Des traitements hormonaux ont été mis au point pour remédier à ce problème. Toutefois, les quelques kilos en plus ne sont pas réellement de vrais soucis aux quels il faut recourir à des traitements médicamenteux. La prise de poids peut être prise en charge d’une manière naturelle par la modification de quelques règles de vie à commencer par l’alimentation. Un régime à base de vitamines et de sels minéraux est particulièrement efficace pour pouvoir rééquilibrer le taux d’hormone dans l’organisme. Il est également essentiel d’adopter une alimentation saine et équilibrée. Les écarts ne seront pas tolérés dans ce cas précis.
La perte de poids se fera ainsi d’une façon naturelle. Les grignotages sont à revoir, il est judicieux de faire de grignotages intelligents. A titre d’exemple, prendre une tasse de tisane, boire de l’eau, manger des fruits secs ou une pomme à l’heure du goûter. Il est aussi important de prendre son temps pour mâcher la nourriture et de l’apprécier. La sensation de satiété n’est pas la priorité, mais c’est le plaisir de manger qui doit être mis en avant.
Pour terminer, la pratique sportive est inévitable. Le mieux est de choisir une activité simple à réaliser et surtout agréable à entreprendre. Le but étant de pouvoir se dépenser et brûler quelques calories. De cette manière, la perte de poids n’est pas un devoir pesant à réaliser. Il est à noter qu’en cas de surpoids, voire l’obésité causé par l’hyperthyroïdie, les probabilités de complications risquent de s’aggraver au fil du temps.
Hyperthyroïdie et femme enceinte
Les complications en cas de grossesse sont hautement inévitables. Le retard de développement du fœtus, les fausses couches ou encore un accouchement prématuré sont les risques les plus imminents. Un traitement antithyroïdien de synthèse pourra être effectué afin d’éviter quelques risques. Un maintien du taux moyen d’hormones thyroïdiennes dans le sang est important. Durant la grossesse, la croissance du fœtus est surveillée de près par l’intermédiaire de série d’échographie. Dans le cas où le nouveau-né présente des signes d’hyperthyroïdie dans ses premiers jours de vie, ces dernières disparaissent petit à petit après quelques semaines sans conséquence sur sa santé dans l’avenir.
Chez la femme qui allaite
L’allaitement est généralement interdit dans le cas où la mère est sous traitement par des médicaments antithyroïdiens de synthèse. En effet, ces derniers vont passer dans le lait maternel et le bébé aura du mal à tout ingérer. Toutefois, la prescription du propylthiouracile à faible dose est réalisable avec une surveillance minutieuse du nouveau-né.